
Et si la vitesse de la lumière révélait que nous vivons dans une simulation ?
La vitesse de la lumière : une limite ou un choix ?
La vitesse de la lumière, constante universelle d’environ 300 000 km/s, est souvent perçue comme une limite infranchissable dans notre univers. La vitesse de la lumière pourrait être vue non pas comme une valeur « choisie » ou « conçue », mais plutôt comme une caractéristique intrinsèque de notre réalité, comparable à la puissance de traitement d’une simulation informatique.
Dans une simulation, la puissance de calcul et le « pas » de la simulation déterminent la capacité à traiter les informations et à gérer la causalité. De la même manière, dans notre univers, la vitesse de la lumière pourrait être interprétée comme le reflet de la limite de traitement de notre simulation, définissant ainsi la vitesse à laquelle les événements peuvent influencer les uns les autres à travers l’espace-temps.
La causalité et la limitation de l’action à distance
Si je devais concevoir une simulation d’un vaste monde avec une puissance de calcul limitée, je m’assurerais que les événements survenant d’un côté de l’univers n’affectent pas instantanément l’autre côté. Pour cela, je partitionnerais l’univers en zones où l’influence d’un événement serait limitée par la vitesse de propagation de l’information. Et c’est précisément ce que nous observons dans notre univers : la vitesse de la lumière agit comme une limite de traitement, invariant pour les observateurs à l’intérieur de cet univers.
Certes, la mécanique quantique introduit des phénomènes qui semblent remettre en question cette idée, notamment à travers l’intrication quantique où deux particules peuvent être corrélées instantanément, quelle que soit la distance qui les sépare. Cependant, ces « bizarreries » pourraient simplement être des exceptions apparentes ou des éléments de notre simulation que nous ne comprenons pas encore complètement.
Une ressemblance troublante
Il est difficile d’ignorer la ressemblance frappante entre le comportement de notre univers et ce que l’on pourrait attendre d’une simulation bien conçue. La vitesse de la lumière pourrait ainsi être perçue comme la limite naturelle imposée par la puissance de calcul de notre « contenant », dictant la vitesse à laquelle les changements peuvent se propager à travers une partition donnée de l’espace-temps.
Les indices comme la vitesse de la lumière invitent à réfléchir sur la nature fondamentale de notre réalité.