Et si l’univers était un programme ? Ce que la deuxième loi de l’infodynamique révèle sur la théorie de la simulation
Depuis quelques années, une idée autrefois réservée à la science-fiction gagne en crédibilité dans certains cercles scientifiques et philosophiques : et si notre réalité n’était qu’une simulation informatique ? Si l’univers que nous percevons n’était pas “réel” au sens classique du terme, mais plutôt le résultat d’un code, d’un programme ultracomplexe ?
Dans ce contexte, les travaux du physicien Melvin Vopson prennent un éclairage nouveau. En proposant une « deuxième loi de l’infodynamique », Vopson ne se contente pas d’analyser le rôle de l’information dans la physique : il semble offrir une clé de lecture potentielle pour mieux comprendre – voire justifier – l’hypothèse d’un univers simulé.
La deuxième loi de l’infodynamique : un ordre dans l’information
La théorie de Vopson part d’un constat simple mais profond : l’information pourrait être une composante physique fondamentale de l’univers, tout comme l’énergie ou la matière. Il va même plus loin en affirmant que cette information suit des lois propres, dont l’une des plus fondamentales est ce qu’il appelle la deuxième loi de l’infodynamique.
Selon cette loi, l’entropie de l’information – c’est-à-dire le désordre ou l’incertitude d’un système – ne peut que rester constante ou diminuer avec le temps. Autrement dit, contrairement à la thermodynamique où le chaos augmente, ici l’information semble se structurer, s’optimiser, comme si un programme cherchait à gagner en efficacité.
Un comportement algorithmique… naturel ?
Pour Vopson, ce n’est pas un hasard. Ce comportement ne serait ni spontané ni chaotique, mais le signe d’un processus d’optimisation, comparable à ceux utilisés dans les systèmes informatiques modernes. Compression de données, élimination des redondances, organisation hiérarchique : autant de mécanismes que nos ordinateurs appliquent chaque jour, et qui semblent, selon Vopson, mimés par la nature elle-même.
Si l’univers optimise l’information, alors il se comporte comme un système numérique sophistiqué. Et cette idée renvoie directement à la théorie de la simulation : dans un monde généré par un programme, il est logique que chaque bit d’information soit traité avec efficacité, dans une quête constante de performance et d’équilibre.
L’univers, un code bien écrit ?
Cette perspective rejoint les réflexions de nombreux penseurs contemporains comme Nick Bostrom, Elon Musk ou encore des physiciens quantiques qui s’interrogent sur la structure mathématique et algorithmique de la réalité. Les constantes universelles, les symétries parfaites, les règles précises qui gouvernent les particules : tout cela semble étrangement « propre », presque trop bien organisé pour être purement aléatoire.
Avec la deuxième loi de l’infodynamique, Vopson apporte une pierre de plus à cet édifice spéculatif : si l’information se comporte comme un code qui s’auto-optimise, alors cela renforce l’idée que nous évoluons peut-être à l’intérieur d’un système informatique à grande échelle.
Une hypothèse provocante, mais stimulante
Si des lois comme celle formulée par Vopson trouvent confirmation expérimentale, alors l’idée que l’univers soit gouverné par une logique informatique devient de moins en moins farfelue.
Et si, finalement, la physique moderne ne faisait que décoder les lignes d’un immense programme, écrit dans le langage universel de l’information ?
Conclusion :
L’information dans l’univers se comporte de façon ordonnée, optimisée, presque « intelligente ». Une observation qui résonne fortement avec la possibilité que notre réalité ne soit pas naturelle… mais calculée.